Commentaire ruy blas acte 3 scène 2
De plus, au vers 2 et 3, la personnification de l’Etat crée l’émotion et la pitié envers l’Espagne qui représente ici le peuple : elle cherche à attirer la pitié des Grands mais également des lecteurs. Une visualisation d’un homme du peuple qui va toucher avec force est alors crée dans l’imagination du lecteur. L’anaphore aux mêmes vers de « L’Etat est » apporte du poids et de la conviction à ce qu’il dit. De plus, l’intensification et la progression des adjectifs qualifiant l’Etat de misérable avec « indigent » et « épuisé » renforce encore une fois le sentiment recherché de la pitié chez le lecteur. La rime des termes « indigent » et « argent » …afficher plus de contenu…
L’utilisation de participe présent à valeur d’étendue dans le temps au vers 13 avec « brulant » et « battant » montre à quel point ces batailles sont continuelles et sont ancrées depuis bien longtemps en Espagne. De plus, l’utilisation de la voix passive au vers 14 avec « l’escopette est braquée » met en avant l’escopette, une arme, déshumanisant totalement les humains qui sont alors remplacés par des armes tant la violence est omniprésente et l’armement est banalisé. L’hyperbole au même vers avec « tout buisson » accentue encore plus cette idée de guerre et de violence omniprésente. L’anaphore aux vers 15 et 16 de « guerre » peut être rapprochée avec la société de l’époque divisée en trois parties, comme ici. En effet, une guerre de princes peut être associé à la noblesse, une guerre entre les couvents au clergé, et enfin une guerre