08/02/2012 Commentaire Littéraire

Jean-Baptiste Poquelin , dit Molière , est un dramaturge phare du XVII ème siècle . En effet , il écrit de véritables chefs d'œuvres du théâtre classique , ensuite joués par sa troupe de comédiens l'Illustre Théâtre . Il était très proche du roi Louis XIV , ce qui lui permit , en 1660 , d'installer sa troupe au Palais Bourbon . Ce monologue d'Arnolphe est extrait de la pièce L'école des femmes , le plus grand succès de son auteur , Molière . Cette œuvre , créée à Paris en 1662 , est divisée en cinq actes écrits en vers , des alexandrins . Elle fut l'origine d'une grande querelle , la querelle de l'école des femmes , car Molière y remet en cause la condition de la femme de son époque et le statut du mariage chrétien . Nous nous demanderons comment l'excessivité d'Arnolphe nous pousse à ne pas le prendre au sérieux . Nous traiterons tout d'abord dans notre commentaire du couroux de cet homme trompé , puis nous parlerons de la face amoureuse d'Arnolphe , et enfin nous aborderons l'aspect ridicule de ce monologue .

Dans le but de comprendre pourquoi le couroux de ce personnage est si présent , nous nous intéresserons dans un premier temps à la trahison qu'à subit Arnolphe , puis nous parlerons de son projet de vengeance , et enfin nous aborderons le sujet de son emportement envers lui même .
Tout d'abord , nous remarquons que dans ce monologue règnent la souffrance et la colère . Ces deux sentiments sont liés au même fait : Agnès a trompé Arnolphe . « Elle a feint d'être telle à [ses] yeux , la traîtresse / Ou le diable à son âme à soufflé cette adresse » vers 4 et 5 . Nous remarquons aussi que le mot « traîtresse » , en parallèle avec le mot « traître » , est souvent employé , comme dans le vers 7 : « Je vois qu'il a , le traître , empaumé son esprit » . Cela fait référence aux trois protagonistes de l'histoire qui sont la femme , le mari et l'amant . Pour se convaincre que cette trahison n'est pas de sa