Commentaire
Nous verrons dans une premier temps que la citation renvoit à une métaphore d'une pratique sexuelle socialement réprimée, pour ensuite terminer sur la profondeur poétique d'un language originel cru.
Dans un premier temps, il nous faut voir ce à quoi réfère la citation. En effet, si l'on s'en tient à l'homme, il paraît abjecte, étrange, socialement, d'avoir des relations sexuelles (en termes génitales) avec une femme en période de menstruations. C'est alors que l'on peut retrouver dans la citation une alternative, représentée d'une pratique sexuelle connue et plus ou moins pratiquée depuis que le monde est monde: la sodomie.
Effectivement, cette citation est bien une métaphore de ce système sexuel complexe, puisqu'on y retrouve bien métaphoriquement des analogies, "rivière rouge" pour le vagin féminin envahit de sang issu de la destruction de la muqueuse utérine, "chemin boueux" pour le canal anal permettant la pratique de la sodomie.
Nous pouvons alors nous demander en quoi la première pratique serait réprimée moralement ? Il apparaît en fait assez logique, que dans un monde ou le liquide biologique le plus important (le sang) est symbolique d'un corps en souffrance, d'une pathologie quelconque, il soit considéré comme sale qu'il y ait contact entre une partie aussi noble du corps qu'avec une parti exprimée en tant que "déchet biologique".
Le raisonnement pousse alors à se demander s'il n'est pas aussi sale de pratiquer la sodomie, qui est également un acte d'échange entre la partie noble et un autre "déchet biologique" d'ordre alimentaire du corps (du moins dans la symbolique, puisqu'il est vrai que le