Commenter cette assertion de victor chklovski : « un tableau est construit selon des lois qui lui sont propres est non quelque chose d’imitatif », en se basant sur des exemples précis.
En 1919 l'écrivain et théoricien du formalisme russe, Victor Chklovski, pose cette affirmation « Un tableau est construit selon des lois qui lui sont propres et non quelque chose d’imitatif », un tableau selon lui est donc unique, et possède son identité, ses règles, son propre sens .
Le XXème siècle, synonyme de la naissance d’une multitude de mouvements picturaux (qui s’étendent du début, au milieu du siècle), comme : le Futurisme (Kasimir Malevitch...), le Cubisme (avec Braque et Picasso...), l’Expressionnisme (Claude Monet...), le Dadaïsme (André Breton, René Crevel...), ou le mouvement Pop art (Andy Warhol...), illustrent le renouvellement des règles de l’Art, et permettent enfin le dépassement des formes académiques de la peinture.
Pourtant en parlant de « lois propres » à un tableau, Chklovski énonce le singulier d’une oeuvre, et donc la différence, qui n’imite, et ne copie pas. Ce point de vu, est donc un sujet débat, et posera des avis contradictoires.
Alors, est ce qu’un tableau est toujours construit selon des lois qui lui sont propres, ou est ce que suivre des règles, c’est imiter ?
Dans un premier temps nous étudierons, les lois propres à un tableau, puis nous développerons dans un deuxième temps le risque de la perte d’identité d’une oeuvre et l’imitation.
Les règles, en Art, sont présentes depuis la nuit des temps, prenons par exemple un peintre de la Renaissance italienne, en l’occurrence Michel Ange et les Anges de la Chapelle Sixtine.
Ces anges, répondent à des lois picturales précises, et propres à la Renaissance, pour la perspective, les ombres, les couleurs, tout en respectant l’aspect religieux très important à cette époque.
Néanmoins la composition de ces peintures possède quelque chose d’imitatif puisqu’il s’agit de représenter des anges,