Communication financiere
L’équilibre des marchés repose en théorie sur une information parfaite des investisseurs. Cependant malgré les contraintes réglementaires imposées aux sociétés cotées en terme d’information, il existe de fortes disparités dans la qualité des informations transmises. Or la communication est un élément clé dans la performance d’un titre comme on a pu l’observer en particulier sur le titre Alcatel durant l’année 1998. Dans un marché où la satisfaction des actionnaires est au centre des préoccupations du management, la communication vers ces investisseurs devient un élément fondamental de la stratégie. La perception d’un titre résulte d’une part de la «catégorisation » imposée par les stratégies d’investissement des grands institutionnels, et d’autre part de la politique de communication menée par la société.
La vision des investisseurs La stratégie de portefeuille des grandes investisseurs se décline selon un nombre limité de catégories (Blue Chips / Small Caps, valeurs de croissance, valeurs cycliques, start-ups, va leurs refuges, valeurs dollar, valeurs de retournement, valeurs transnationales). Cette catégorisation est subie comme une contrainte par les sociétés qui les considèrent souvent comme une vision réductrice de leur positionnement. Cependant il convient de considérer que du point de vue d’un investisseur, ces catégories correspondent à un type d’instrument financier présentant des caractéristiques communes, et permettant de constituer un portefeuille cohérent. Que l’on considère ces catégories comme justes ou non, la communication des entreprises doit tenir compte de cette perception.
Les vecteurs de communication Quel que soit le vecteur de communication choisi, l’investisseur attend un discours clair et