communication nonvebale/ language du corps
93% de ce que nous communiquons est non-verbal.
Lorsqu’une personne publique, politique ou lambda prend la parole, elle peut utiliser, consciemment ou inconsciemment, plusieurs leviers de communication.
En effet, que l’on s’exprime devant une grande foule, lors d’un dîner en ville, devant un média ou en famille, l’on utilise deux formes de communication :
- le verbal
- la gestuelle (aussi appelée « langage non-verbal »).
Seulement 7% de la communication humaine passe par les mots.
Pourtant c’est habituellement la partie du discours à laquelle on apporte le plus d’importance. Il nous manque donc 93% pour décrypter le message dans son ensemble et en détail. Le ton de la voix, le volume, la posture, l’expression du visage et les gestes utilisés ont un sens bien particulier.
Les gestes peuvent venir poser le discours ou le dynamiser. Ils permettent de mettre le public en confiance ou au contraire créer un sentiment de peur, d’installer le speaker et de créer l’empathie ou encore de rendre l’écoute plus active. Tous les gestes que nous faisons participent à la création du lien avec la personne en face de nous. Il est donc nécessaire de savoir décrypter certains de ces gestes.
Le non-verbal : un outil en politique
Le langage corporel, en particulier la manière dont on va utiliser notre voix, a un réel effet sur notre capacité à communiquer. La plupart des élus, au fur et à mesure de leur avancée dans l’échiquier politique, travailleront le ton de leur voix, les modulations, leur débit, ainsi que les gestes corporels indispensables à un discours efficace.
Analyser, décoder le langage non-verbal d’un homme politique dans une de ses interventions peut permettre de découvrir ses sentiments cachés, ou du moins de mieux comprendre le contexte du discours et l’émotion dans laquelle se trouve l’homme politique.
L’image visuelle d’un homme politique, marque les esprits plus que les mots qu’il