Communication
Impensable, parce qu'il n'y a "pas de doute", a réaffirmé le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, que le président sortant, Nicolas Sarkozy, sera candidat à un second mandat.
Indicible, car émettre la simple hypothèse d'une autre candidature équivaut à douter de l'incontestable supériorité de l'actuel détenteur de la fonction présidentielle. Inconcevable, au regard de la lettre et de l'esprit des statuts du parti fondé sur l'héritage gaulliste. Le président de la République ne se soumettra que "s'il le veut"et quand il le jugera bon à un vote du congrès de l'UMP en vue d'obtenir son"soutien", et non son investiture.
"CREVER L'ABCÈS" ET STOPPER LE "TOBOGGAN"
Pas question, donc, d'organiser une quelconque compétition dans les rangs de la droite. Tant pour des raisons de principe que d'analyse politique. "Je me bats pour que Borloo ne parte pas de l'UMP et, s'il s'en va, pour qu'il ne puisse pas dire que c'est parce qu'il ne peut pas s'y exprimer ;ce n'est pas pour, après, organiser des primaires", s'exclame M. Copé, qui campe sur la même ligne que M. Sarkozy et veut à tout prix empêcher toute autre candidature à droite.
Les deux téméraires – Alain Lamassoure, député européen, et Hervé Mariton, député de la Drôme – qui avaient osé se prononcer, ces derniers jours, pour l'organisation d'une primaire à droite ont donc pu, à leur demande, défendre leur position au bureau politique. Tous deux s'inquiètent du climat actuel dans la majorité et plaident pour un "électrochoc", qui permettrait, selon M. Lamassoure, de"crever l'abcès", de stopper le "toboggan"...
Une primaire aurait pour vertu, à ses yeux, d'obliger ceux