Communication
LLORCA G. – Communication médicale – Paris, Ellipses Marketing, 1994. Etre dans la relation d’aide suppose donc une empathie, être attentive à ce que je vis, à ce que l’autre vit, dans l’aujourd’hui mais cela ‘’amène une ambiguïté car se mettre à la place de l’autre génère forcément de l’affectivité et garder ses distances conduit forcément à ne pas comprendre l’autre. ’' Thomas d’ANSEMBOURG nous permet de répondre à cette ambiguïté en nous donnant quatre étapes de l’empathie : 1. Ne rien faire. Arriver à écouter l’autre sans rien faire suppose que nous ayons profondément intégré la confiance qu’il dispose en lui de toutes les ressources nécessaires à sa guérison, à son éveil, à son épanouissement. 2. Poster notre attention sur les sentiments et les besoins des autres La vie qui est en nous se manifeste par les sentiments et les besoins. Nous devons donc tendre les oreilles du cœur vers ce que l’autre ressent et vers ses besoins, au-delà de ce qu’il dit, de son ton, de son attitude. 3. Refléter les sentiments et les besoins des autres Il ne s’agit pas d’interpréter mais de paraphraser pour tenter de prendre conscience des sentiments et des besoins. A rester collé aux sentiments et au besoin de l’autre, à avoir une écoute active. 4. Constater un relâchement de la tension, une détente physique chez l’autre souvent manifestée par un soupir. 5.
Qu’est-ce que l’empathie ? d’après le petit Robert au niveau philosophique, psychologique ‘’c’est la faculté de s’identifier à quelqu’un, de ressentir ce qu’il