En mi-stage en Salle de Surveillance Post-Interventionnelle, une patiente est arrivée dans le service sur son lit à l’aide d’un brancardier, Mme M. se présente pour une tumorectomie. Je me dirige alors vers cette patiente afin de lui poser une voie veineuse périphérique à la main gauche avec comme cathéter un 18gauges. Pendant mon entretien d’accueil avec cette patiente, en lui demandant de décliner son identité, je constate qu’elle ne parle pas français et ne comprends pas non plus la langue. En effet sur son dossier d’anesthésie était écrit qu’elle ne parlait que polonais. Hors cette dame qui devait passer au bloc opératoire allait recevoir plusieurs soins qui nécessitaient une explication. Le médecin anesthésiste demanda à ce que l’on prépare le matériel pour poser un cathéter artériel dans un premier temps. Le cathéter artériel permet le monitorage de la pression artérielle, en continu, de manière invasive (pression artérielle sanglante) et permet également la réalisation de nombreux prélèvements sanguins. Dans le cadre législatif, * Pose relevant d'un acte médical, rôle infirmier de collaboration : art. R.4311-10 décret 2004-802 du 29/07/2004. * Prélèvements sanguins relevant du rôle sur prescription médicale : art. R.4311-7 décret 2004-802 du 29/07/2004. * Surveillance relevant du rôle propre infirmier : art. R. 4311-5 décret 2004-802 du 29/07/2004.
Ce geste est invasif et assez douloureux, il convient d’expliquer à la patiente ce qu’on lui fait et pourquoi hors dans l’équipe soignante personne ne parlait polonais et le traducteur de l’hôpital n’était pas présent ce jour-là. Cependant, le chirurgien attendait il fallait donc faire vite. Une IDE, après avoir préparé le matériel commença le soin en stérile. Elle essaya de repérer l’artère radiale mais celle-ci se sentait très peu que ce soit à la main droite ou à la main gauche. L’infirmière n’a pas réussi son soin, un infirmier anesthésiste diplômé d’Etat (IADE) est venu pour essayer, lui non