Comparaison de la citoyenneté à athènes et à rome- synthèse
Les exclus sont les mêmes : enfants, femmes, esclaves, affranchis, mais à Athènes on n’accepte qu’exceptionnellement de nouveaux citoyens parmi les métèques, alors qu’à Rome les étrangers sont de plus en plus intégrés ainsi que les fils d’affranchis. C’est donc la majeure partie de la population de la cité à Athènes, et une partie toujours + faible de la population de l’Empire.
Les droits sont en apparence les mêmes : la liberté, la participation à la vie politique, l’accès aux charges politiques, l’exemption d’impôts. L’Etat protège ses citoyens, juridiquement à Rome, socialement à Athènes. En fait, alors que l’égalité semble réelle entre les citoyens athéniens, qui bénéficient d’un statut très avantageux(ils sont seuls à bénéficier du droit de propriété), il règne une forte inégalité entre les classes de citoyens romains, seuls les plus riches accèdent à la vie politique, et celle-ci est devenue purement honorifique.
Les devoirs semblent encore les mêmes : faire son service, participer à la vie religieuse et aux dépenses de la cité pour les plus riches, mais c’est moins pesant à Rome, où seules certaines catégories de citoyens sont touchées.
A Athènes, tous les citoyens sont appelés à prendre part à la vie politique : c’est une démocratie directe, car l’Ecclesia est l’assemblée de tous les citoyens, elle prend toutes les décisions, et c’est parmi elle que sont tirés au sort ou élus les conseils et