Complement_2_mecanisme_de_coordination
L’ajustement mutuel
Il réalise la coordination du travail par le simple processus de la communication informelle.
Exemple : contacts de gré à gré entre quelques employés du même niveau. La coordination se fait par échange, négociation et compromis.
La supervision directe
Elle réalise la coordination du travail par le biais d’une seule personne qui donne les ordres et les instructions à plusieurs autres qui travaillent en interrelations.
Exemple : un patron explique à ses employés ce qu’ils doivent faire.
La standardisation des procédés de travail
Processus d’homogénéisation, d’uniformisation des règles de fonctionnement et de méthodes de travail. Formalisation dans des manuels de procédure. Généralement ce sont les ingénieurs de la technostructure qui élaborent les standards (en recourant à l’OST) pour la base opérationnelle.
Exemple : la « bible » chez Mc Do dans laquelle se trouvent toutes les manières de faire de l’entreprise.
La standardisation des résultats
Uniformisation des résultats à obtenir, des objectifs à atteindre pour chaque département de l’organisation. Ces résultats sont fixés par le sommet stratégique et la technostructure se charge de les faire appliquer.
Exemple : chaque département doit dégager une rentabilité nette des capitaux investis d’au moins 15%.
La standardisation des qualifications
L’uniformisation se fait sur le savoir et les compétences des employés. Si chacun apprend en utilisant les mêmes méthodes, les mêmes raisonnements, les mêmes façons de travailler alors les membres de l’organisation peuvent utiliser des références communes (langage, méthode de raisonnements, procédures de base) pour coordonner leur travail.
La standardisation des qualifications se fait au niveau du recrutement et de la formation interne.
La standardisation des normes
Culture commune à l’entreprise, croyance des membres de l’organisation.
Ces normes constituent selon Mintzberg « le ciment qui tient toutes les