Comportement organisationel
S'il est difficile de définir le travail, nous pouvons au moins dire en quoi il consiste. À la question quel est votre travail?, il est possible d’enregistrer au moins 3 types de réponses:
– une première réponse mettrait l'accent sur l'ensemble des activités nécessaires pour opérer un malade, vendre un abonnement téléphonique. Ce type de réponse porte sur la dimension du processus (le travail c'est ce que l'on fait)
– Une deuxième réponse insistera sur le résultat de l'activité ( le travail c'est ce que l'on produit, bien ou service)
– Une troisième réponse portera sur le statut, la place que l'on occupe dans la société.
Ces représentations de sens commun donnent les pistes aux psychologues pour proposer des définitions mieux élaborées sur le plan épistémologique.
La première approche syncrétique du travail a fait apparaître pénible et dévalorisant du travail.
Le terme travail apparaît dans la langue française au début du 11e siècle et vient du verbe travailler qui lui même dérive du Latin Tripaliare, qui veut dire torturer à l'aide du Tripalium.
Pour Rousseau, le travail est une activité contre nature.
Selon Nietzsche, le travail est un moyen utiliser pour brider ou réprimer nos potentialités de rêve et de créativité.
Des psychanalystes comme Marcuse considèrent que le travail est un moyen de coercition et d'aliénation des pulsions profondes. On ne désire plus rien à force de travailler, le travail inhibe nos désirs.
À cette dévalorisation du travail, répond l'idée selon laquelle l'Homme ne peut s'épanouir que par le travail. Dans le projet cartésien de maîtrise et de possession du monde, le travail est le moyen par lequel l'Homme affirme la domination de la toute puissance de la raison humaine par rapport au phénomène de la nature.
Autrement dit, le travail est le moyen par lequel l'Homme accède à la maîtrise de son destin.
À la suite de Kant, plusieurs philosophes