Composition guerre froide
A la fin de la Seconde Guerre mondiale le monde se révèle bouleversé et dominé par les deux grands vainqueurs : les États-Unis et l'URSS. Les premiers apparaissent alors comme la première puissance économique mondiale, détenant un tiers des réserves d'or mondiales, et ayant su profiter du contexte d'une guerre menée hors de leur territoire pour développer leur industrie de biens de consommation. Les États-Unis ont aussi une importance fondamentale dans le cadre de l'ONU, qui a pour but de préserver la paix dans le monde. L’Union soviétique possède une force militaire décisive en Europe centrale et orientale et dispose d’une grande crédibilité politique qui repose sur le prestige d'une guerre patriotique . Anciens alliés, l’opposition de ces deux grands apparait dès 1947, date de l’entrée du monde dans la Guerre froide. Raymond Aron, né le 14 mars 1905 à Paris et mort le 17 octobre 1983, est un philosophe et sociologue français, défenseur du libéralisme. Dans un de ses ouvrages, il qualifie la guerre froide de « paix impossible, guerre improbable ». Nous pourrons donc nous demander pourquoi Raymond Aron utilise-t-il ces termes pour parler de la Guerre de 1947-1989. C’est pourquoi cette étude qui se déclinera en deux parties abordera tout d’abord la notion de paix impossible, puis dans un second temps celle de guerre improbable.
L’alliance entre les deux Grands ne pouvait pas durer à cause d’ambitions rivales. Au cœur du système occidental se trouve la liberté individuelle, qu’il est impératif de respecter ; en revanche, l’URSS souhaite promouvoir l’égalité sociale, or il est nécessaire pour l’imposer de supprimer des libertés. A ces différences d’idées s’ajoutent donc la compétition entre les deux puissances pour dominer le monde. Cette rivalité se trouve