Composition Histoire
La Guerre d’Algérie se décrit comme une révolution Algérienne. Celle-ci opposa donc l’Algérie à la France, de 1954 à 1962. Elle se termine par le cessez-le-feu de Mars 1962 avec les accords d’Evian, et se concrétise par la reconnaissance officielle de l’indépendance de l’Algérie, le 5 juillet 1962. Ce qui n’a pas mit fin aux massacres de cette Guerre, qui jusqu’à peu n’était point reconnue. Ainsi, deux visions différentes sont exposées ; celle des combattants du côté Français, à celle des combattants du côté Algérien. C’est donc à l’historien qui se doit d’avoir une vision neutre, d’analyser les faits. Les mémoires sont principalement des œuvres historiques ayant pour but le récit de faits réels, passés dans la vie, destinées à révéler une période de l’Histoire. Les mémoires est un recueil de souvenirs, à propos d’événements historiques. Nous en venons donc à nous demander si les historiens doivent être dépendant ou indépendant des mémoires, selon la Guerre d’Algérie ? Tout d’abord, nous analyserons le rapport des sociétés à leur passé, puis le rôle des historiens face à cette différenciation des mémoires françaises et algériennes.
A compter du 1er Novembre 1954, la France mène une Guerre en Algérie, alors composée de 3 départements français. Mais les gouvernements successifs vont privilégier le terme d’« événement » et n’ont jamais employés le terme de « guerre civile », jusqu’en 1999. Cette guerre a divisée les Algériens et les Français. En Algérie, le FLN (Front de Libération Nationale) et le MNA (Mouvement National Algérien) s’opposent à l’armée française, l’OAS (Organisation Armée Secrète), aux Harkis qui sont des individus servant en Algérie Coloniale, ainsi qu’aux pieds-noirs qui sont des Français ou Européens originaires d’Algérie. Dans la société en 1960, les tensions se font ressentir. En