Compléments pour EUROLIGNE suite aux remarques faites en groupes hier :

* Nous avons constaté une hausse des consommations intermédiaires de presque 75%, et avons expliqué qu’elle était liée à la hausse des « autres achats et charges externes ». Sans plus de détails de la part du compte de résultat, nous ne pouvons que « supposer » : nous avons donc parlé d’une hausse vraisemblable des loyers et autres charges administratives. Ceci conforte l’hypothèse d’un développement de l’activité de l’entreprise, qui a recours à de plus en plus de services. Or il peut également s’agir de sous-traitance : la hausse des consommations intermédiaires pourrait donc traduire le recours important à du personnel extérieur (en plus de la hausse des charges de personnel, autrement dit du personnel « interne »). * Les « autres produits » sont des éléments qui génèrent des revenus pour l’entreprise, mais ne sont pas liés à l’activité de production courante : des revenus tirés de brevets, de marques…C’est ce qu’on appelle des produits liés à la « propriété industrielle ». En N, Euroligne a nettement réduit la vente de ce type de produit. De la même façon, les « autres charges » constituent des éléments de dépenses non liés à la gestion courante (redevances à verser par ex). En l’occurrence, même si les évolutions des « autres produits » et des « autres charges » sont considérables entre N-1 et N, les montants de ces postes restent faibles voire insignifiants (moins de 1% du chiffre d’affaires).

Cas DECASPORT

COMMENTAIRES 1) Entreprise industrielle 2) Résultat net négatif et en nette baisse. 3) Une perte qui peut s’expliquer par : * baisse de la production vendue et hausse de la production stockée : mauvaises prévisions de ventes * des consommations intermédiaires en légère augmentation. Elles représentent un montant important du CA (37%) * une augmentation des charges de personnel, qui fait baisser l’EBE. La valeur ajoutée (50.190 euros) couvre à