Rapport d’une communication non verbale

Porte de Versailles, 10 heures : ouverture des portes du Salon du Chocolat édition 2014. Cette année, le salon fête ses 20 ans. C’est un espace public dédié aux amateurs et aux professionnels de chocolat, où l’on peut entrer en contrepartie d’un billet. Cette année, le salon s’est déroulé sur 5 jours.

Dans ce type de salon, nous avons pensé qu’il serait beaucoup plus intéressant d’être spectateur. Pour cela, nous avons décomposé notre analyse en deux temps : tout d’abord, nous nous sommes intéressés à la communication non verbale entre professionnels/exposants et visiteurs en prenant l’exemple de quelques exposants que nous citerons plus tard, puis à la communication non verbale entre visiteurs et visiteurs. Cependant, quant à la communication non verbale entre les visiteurs, ce fut assez compliqué d’analyser un groupe d’individus précis car les individus allaient de stand en stand, ce qui nous a empêché fortement d’analyser un groupe précis. Néanmoins, nous avons essayé d’analyser une communication non verbale plus globale, donc notre analyse repose sur les dimensions de la communication non verbale qui reviennent le plus.

Commençons par un premier professionnel : Guy Roux. La personne analysée était une femme. Tout d’abord, entre la commerçante et le visiteur, on peut noter une distance plutôt personnelle à cause de la disposition du stand ; cela a beaucoup facilité les échanges en général. Elle est également assez courbée pour nous parler mieux, pour être plus proche. Sans s’en rendre compte surement, elle adopte une programmation neurolinguistique (PNL) car après réflexion et relecture de nos notes, nous avons remarqué que les clients étaient eux aussi penchés sur le stand : elle a reproduit notre position posturale. Il faut également noter que la PNL est un outil de manipulation. Comme toute commerçante, elle a utilisé ses mains soit pour montrer les produits qu’elle avait ou soit pour argumenter, pour nous