Le procès est la manifestation la plus concrète de l’exercice de la justice. C’est le moyen par lequel la justice applique la loi face à des litiges. C’est pourquoi il nous est demandé de faire un compte rendu de procès afin de d’étudier de plus près et de toucher du doigt l’exercice même du droit ainsi que d’observer de maniere très concrete comment un litige se regle devant le juge. Vint alors la question du procès : quel procès choisir, quelle juridiction ? Mon opinion était que le droit trouve toute sa noblesse dans la rue, c’est à dire qu’a mes yeux, la principale visé du droit est de permettre à la société de fonctionner correctement en mettant à l’écart les individus nuisibles, c’est pour cela que dans le cadre du compte rendu de procès je me suis intéressé à la dimension correctionnel du droit, j’ai donc assisté à un procès de nature correctionnel dans le cadre d’une comparution immédiate au palais de justice de paris. Ainsi, le 16 novembre 2010, accompagné de deux camarades, je me suis rendu au palais de justice de paris et, après une longue attente et une fouille minutieuse, nous sommes rentré dans la 23e chambre correctionnel chargé des comparutions immédiates. La palais de justice est un lieu très imposant avec de grandes barrières de couleur or à l’entrée, et une multitude de magistrats, d’avocats et de gardiens de la paix y circulent.
La première chose que je ressentis en entrant dans la pièce était cette atmosphère très imposante et lourde qui forçait au respect, la chambre était composée de 2 longues rangés de banc et, au fond de la pièce, de l’immense bureau du juge qui domine la pièce et derrière lequel se trouve une grande gravure représentant la déesse de la justice, Thémis. Il y avait également, de part et d’autre de la pièce, des sièges pour les procureurs, les avocats, les greffiers et autres fonctionnaires de justice. La pièce semblait recouverte de bois hormis l’espace dans lequel réside l’accusé le temps du procès.