Compte rendu de l'article notre dame extrait de l'ouvrage lieux de mémoires sous la direction de pierre nora
Ce document est un extrait de l’ouvrage Les lieux de mémoire, paru sous la direction de Pierre Nora entre 1984 et 1992, écrit par Alain Erlande-Brandenburg.
Premièrement, sous le titre « Clovis ou le pari réussi », l’auteur fait une petite présentation de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, tout en la mettant sur place et en rapport avec la ville de Paris actuelle, qui, d’après lui, ne peut plus comprendre sa signification religieuse, qui était la sienne à son origine, mais seulement la considérer comme l’un des ses symboles qui sont témoignage de l’histoire. Ensuite, il fait référence à la méconnaissance des origines de la cathédrale et il nous expose une série de raisons pour lesquelles il croit impossible que Clovis ait été à l’origine de son redressement, puisqu’au moment où la foi catholique était l’un des points les plus importants de l’affirmation de son pouvoir, il est de l’avis, qu’il est difficile à croire que le souverain aurait choisi une ville sans cathédrale comme capitale. Par contre, il prône qu’il faut replacer le contexte de sa fondation aux temps de Constantin, parce qu’elle présente plusieurs caractéristiques architecturales qui se rapprochent de celles qui furent construites sous l’influence de cet empereur.
En ce qui concerne le vocable de la cathédrale, l'auteur présente sa théorie au cours du passage qu'il nomme « Le vocable », et déclare qu'à l'origine, elle était définie par le mot ecclesia et son premier titulus apparut au VIIe siècle, lequel n'est autre que saint Étienne, à cause de la grande influence du saint martyr à l'époque. En 775, Charlemagne n'ajoute un second à la Vierge qui avait été proclamée Mère de Dieu. À cause de ce double vocable, il estime qu'on peut tirer la conclusion qu'il s'agit donc d'une cathédrale double, dont la première partie est découverte en 1847 et la deuxième en 1856, mais il affirme que cela n'est qu'une hypothèse en quelque sort peu fiable et il expose quatre