Compte rendu : "excusez les fautes du copiste" de polet
Compte rendu de lecture : « Excusez les fautes du copiste » (de G. Polet)
Dans le cadre du cours de français, j’ai choisi de lire « Excusez les fautes du copiste » de Grégoire Polet pour en faire un compte rendu. Dans celui-ci, j’aborderai la vision de l’artiste et de l’art que nous révèle le récit, les questions que le roman suscite sur la notion d’art et je finirai par mettre le livre en perspective avec l’histoire de l’art.
D’abord, selon Grégoire Polet, un artiste est une personne qui développe sa culture artistique tout les jours. Ainsi, le personnage principal du roman est un artiste prénommé Sylvain qui va au musée, qui écoute de la musique et qui lit beaucoup (page 26). Sa culture au niveau de l’art est aussi développée grâce à ses études en art.
En outre, l’auteur nous divulgue trois caractéristiques qui lui semblent propres à l’artiste dans l’extrait suivant : «Il fallait bien éviter de blesser cet amour-propre sans lequel l’artiste n’est plus rien. Il fallait aussi lui donner, même malgré elle [Isabelle, la fille de Sylvain], de l’indépendance et de la liberté, sans lesquelles l’artiste n’est rien non plus. ».[1]
De plus, selon l’auteur, une peinture n’a de sens qu’aux yeux de celui qui l’observe. C’est pourquoi, dans l’intrigue, la copie médiocre du tableau de Rik Wouters représentant une femme enceinte, fait penser à Sylvain sa femme qui est décédée : « Il n’y avait pas de rapport direct entre la photo et le tableau, c’est vrai. Mais je m’aperçus que la photo, soudain, me parlait moins que ce mauvais tableau, et que Nicole, le souvenir palpitant de
Nicole, était dans cette femme enceinte qui repassait. »[2]. L’auteur se moque alors de la photographie lorsqu’il affirme que l’art représente mieux la vérité.
Par ailleurs, Polet se moque des acheteurs de tableaux de peintures qui se fient seulement aux signatures des œuvres car ils ne s’y connaissent pas : « Une signature, dit-il, ça fait