Paul Veyne : Les Grecs ont-ils cru à leur mythes ?

1 - L’auteur :
Paul Veyne est un grand historien français de l’Antiquité gréco-romaine. L’attirance de cette période remonte à son enfance, lorsqu’à 8 ans il découvre un site archéologique. (site celtique proche de Cavaillon). Issu d’un milieu modeste, il passa tout son enfance dans le sud méditerranéen, il baigne déjà dans ce climat agréable méditerranéen, peut être cause supplémentaire de cette passion greco-romaine. à Aix-en-Provence. Avec comme mentor le conservateur du musée archéologique de Nîmes où il admire les collections romaines, cette passion lui «tombe dessus».
Il monte à Paris afin d’intégrer une classe de khâgne. Dans la capitale il fait un passage éclair au Parti communiste français pour 4 ans. Nous sommes alors dans les années 50, et arrivant à la grande ville, Paul Veyne découvre avec froideur les atrocités du nazisme. Le nazisme constitue d’ailleurs de fréquent sujets de réflexion et nombre de références y sont faite dans le présent livre. Il devient membre en 1975 du Collège de France à la chaire d’histoire de Rome (sous l’appui de Raymond Aron).
Ses travaux concernent donc l’Antiquité greco-romaine, mais Veyne est historien hétérodoxe. En effet, il traite de sujets proche de la religion (christianisation) mais surtout de la philosophie (Les Grecs ont-ils cru à leur mythes ?). Influencé par Weber, Simmel, il écrit ses livres sur des valeurs nietzschéséennes (y comprit le présent livre, qui est son œuvre la plus célèbre). Outre ce dernier, Comment on écrit l’histoire, est également un de ses ouvrages majeurs, avec l’Empire gréco-romain (prix Chateabriand).

Cet homme qui se revendique «simple», n’en fournit pas moins de brillantes analyses, remettant toujours en question la nature épistémologique de l’histoire. Il s’impose dans ce livre comme une sorte de lecteur de la vérité et de son évolution, mais aussi de l’histoire et son évolution. En croisant toujours les disciplines, aillant