Importance de la nutrition autour de la maladie d’Alzheimer.

Depuis septembre 2008, j’exerce la fonction d’aide médico psychologique en cours de formation dans un EHPAD (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) et je suis rattachée au secteur protégé, qui accueille une population mixte, âgée de 57 à 97 ans. Ces résidents présentent une pathologie de type Alzheimer.
Le secteur protégé a une certaine autonomie, nous gérons nous même la préparation du petit déjeuner et la collation de 16H. La cuisine nous livre les repas du midi et du soir. Nous avons une petite cuisine qui est équipée d’un frigidaire, d’un micro-onde et d’un lave vaisselle. Cet équipement nous permet de gérer les repas au rythme des résidents.
Je travaille soit du matin de 7H30 à 14H10, soit du soir de 13H50 à 20H30.
Le matin nous sommes 3, 2 aides soignantes et moi-même. Notre rôle est axé sur le nursing et l’aide à la prise des repas.
Le midi, l’EHPAD a souhaité mettre en place des repas thérapeutiques. Le personnel de tous les services (soignant, secrétariat, lingerie…) se retrouve avec les résidents, se repartit à leurs tables et partage leur repas. Il en est de même pour le secteur protégé. Nous mangeons avec les résidents, tout en les servants. Nous sommes assis avec et à côté d’eux. C’est un moment privilégié où nous pouvons échanger et partager.
Le soir nous sommes 3, 1 aide soignante et 2 Agent des Services Hospitaliers. Notre rôle est dirigé vers l’animation, le souper et le coucher.

De nombreux moments séquencent la journée de la personne âgée. Je me suis rendu compte que le moment du repas était un temps clé, très important pour les résidents et pour le personnel. C’est pourquoi, j’ai souhaité aborder dans mon compte rendu d’intervention, les repas et plus particulièrement la dénutrition autour de la personne atteinte de démence de type Alzheimer.

Pourquoi aborder ce thème ?

40% à 50% des 860 000 français atteints aujourd’hui de maladie de type