Les échanges internationaux sont en développement permanent depuis la fin de la seconde guerre mondiale, c’est pourquoi la notion de compétitivité qui englobe l’Etat et ses firmes domestiques est incontournable. La compétitivité désigne la capacité pour une entreprise ou une économie nationale à maintenir ou accroître ses parts de marché, sur le marché domestique (compétitivité interne) ou sur les marchés extérieurs (compétitivité externe). Dans cette approche j’ai décidé de me demander comment un Etat peut il influencer la compétitivité de ces firmes nationales. Dans une première partie, nous étudierons les différentes formes de compétitivité où l’Etat peut intervenir. Ensuite, nous verrons comment il intervient concrètement en France.

Tout d’abord, il nous faut distinguer deux types de compétitivité afin de mettre en avant les champs d’actions envisageable pour l’Etat. Lorsque la compétition porte sur des produits comparables en termes de qualité, la compétitivité dépend des prix des productions. La compétitivité prix dépend donc de trois séries de facteurs :
- des coûts, particulièrement des coûts en travail qui dépendent eux-mêmes des salaires, des charges sociales, et de la productivité ;
- des marges (profits) des entreprises ;
- du taux de change de la monnaie nationale pour la compétitivité externe.
De plus, la compétitivité qualité appelée aussi compétitivité structurelle ou compétitivité hors-prix ou compétitivité-volume (déterminants autres que les prix) joue un rôle essentiel. Cette compétitivité tient à ce qu’un producteur se maintient ou progresse sur un marché en raison de la nature de ses produits (ex= électronique japonaise, haute couture en France,…). Elle dépend de facteurs tels que les performances des produits, la fiabilité, l’image de marque, les conditions de financement ou de commercialisation. Les prix jouent un rôle secondaire et une baisse des prix dans le cadre d’une dépréciation de la monnaie n’a que peu d’impact sur la