Con los delfines
Le travail, dans notre société, désigne toute activité dès l'instant où elle est socialement rentable. Ainsi, l'ouvrier, l'employé, l'enfant qui apprend à l'école travaillent. Il n’est seulement pas le même.
Le travail est donc une activité humaine qui se distingue du jeu ou des loisirs, il correspond à une transformation de la nature ayant pour finalité la satisfaction de nos besoins. Ainsi, la réalité exigeante du travail peut faire penser que l’homme ne fait que « gagner sa vie » en travaillant. Par conséquent il perd plus qu’il ne gagne en échangeant ses efforts et son temps contre le simple droit de vouloir vivre sa vie. Mais en opposition, on peut se demander, que serait l’homme sans travail ? Accéderait-il véritablement à l’humanité, quand on sait que le travail est ce qui inscrit l’homme dans la société ? Le problème soulevé ici, est la recherche de déterminer à quelles conditions le travail est humanisant pour l’homme. Car si le travail humanise l’homme à certaines conditions, peut-on dire que cette humanité « se gagne » ? Ne faut-il pas alors préciser le sens du mot « gagner » ?
Nous pouvons traiter le problème suivant en expliquant que le travail est avant tout une libération par rapport à la nature ; puis qu’il est aliénation et déshumanisation. Mais nous terminerons par voir que le travail est aussi source d’épanouissement.
I) LE TRAVAIL COMME LIBERAION PAR RAPPORT A LA NATURE :
Le travail est avant tout un effort de transformation de la matière et de la nature, de la production de quelque chose qui n’existe pas. Pour Marx, le travail est d’abord une nécessité naturelle à laquelle on n’échappe pas mais l’homme a su développer une signification spécifique du travail. Par le travail, l’homme se distingue de la