CONCEPT HANDICAP
Au fil des années les mots handicap évolue : anormalité, idiot, imbécile, arriéré, débile, désavantage social, invalide, personne en situation de handicap. Le mot handicap est récent, il est apparu dans les années 50 maintenant on dit personne en situation de handicap. Cette diversité de termes était employée de façon dépréciative. Maintenant ces mots sont péjoratifs.
Dans les sociétés de l’antiquité, la naissance d’un enfant malformé ou handicapé est interprété comme un message envoyé par les dieux. Dans plusieurs sociétés, l’enfant handicapé est sacrifié ou ils étaient utilisés par les mandiants pour se servir de leur handicap (argent). Exemple : le rite de l’exposition à Sparte ou Athènes. Les nouveau-nés qui paraissaient faibles ou malformés sont exposés « aux dieux » c’est-à-dire abandonnés au courant d’une rivière à l’occasion d’une cérémonie religieuse. S’il meurt, c’est qu’il est repris par les dieux. S’il survit, ce sera un héros. Les aveugles étaient jugés comme ayant une communication divine avec les divins. Il y a des différences entre les handicaps, certains sont privilégié et d’autre sont rejeté. Au moyen-âge, les infirmes (aveugles, estropiés, paralysés…) errent dans la société (vivaient parmi les autres personnes). Ils vivent de mendicité, comme les autres vagabonds (malades, lépreux, voleurs, prostituées) et se regroupent dans la cour des miracles (fou). C’est les seules qui pouvaient se moquer du souverain. A partir du 13ème siècle, des ordres religieux donnent un sens chrétien à ses vagabonds, vivre avec les pauvres et les infirmes, c’est se rapprocher de Jésus Christ. L’origine de très nombreuses institutions de charité, d’hospices qui seront à la bases des hôpitaux modernes. Par la suite les fous seront rejetés de la société considérée comme dangereux. Le Haut Moyen-âge voit la création des 1er « Hôtels-Dieu » (hôpital) destinés à accueillir les infirmes (aveugles, estropiés, paralysés…), confondus alors avec