Conception de l'univers au moyen age
Le début du Moyen Âge occidental (jusqu'au XIIème siècle) se caractérise par un oubli quasi complet des acquis de la science grecque, la majeure partie des ouvrages antiques ayant été perdus lors de la chute de l'Empire Romain d'occident. Quelques concepts fondamentaux sont transmis par quelques érudits, mais la science occidentale reste longtemps dans un état plus que médiocre. En fait, la science grecque continuera à fructifier ailleurs : le monde arabe et musulman.
L'astronomie arabe médiévale
Dès le VIIIème et le IXème siècle, les Arabes vont faire traduire dans leur langue la plupart des grands textes scientifiques et philosophiques de l'Antiquité, en particulier les oeuvres d'Aristote et l'Almageste de Ptolémée. Les Arabes seront avant tout de grand mathématicien, utilisant la numération décimale (facilitant les calculs, contrairement au système romain) et important le zéro de l'Inde. Il perfectionnèrent par ailleurs la géométrie et la trigonométrie grecque et inventèrent l'Algèbre. En astronomie, il perfectionnèrent le modèle de Ptolémée et l'amenèrent à un degré de précision prodigieux. Ils ne remirent cependant jamais en cause le dogme aristotélicien du géocentrisme.
Un bref survol de l'astronomie Arabe fait ressortir quelques faits et noms majeurs :
Au 9ème siècle, Abou Masar (785-886) décrivit le phénomènes des marées. L'astronome persan Abd al Rahman al Sufi(903-986) dressa un catalogue d'étoiles à partir de celui d'Hipparque et il est à noter que la plupart des noms d'étoiles utilisés aujourd'hui viennent de ce catalogue.
Au 11ème siècle, Al Biruni (973-1050), astronome persan, développa la trigonométrie sphérique, améliora la précision des instruments de mesure et détermina le rayon terrestre à 6340 kilomètres (qui est en réalité de 6378 km). Al Biruni remarqua la variabilité de l'étoile Algol, variabilité qui était en contradiction avec la physique d'Aristote.
Au 13ème siècle, les souverains mongols encouragèrent