Concile de francfort
Charlemagne, qui succède à son père en 768, prolonge cette alliance en accordant une grande importance à l’entente entre le souverain et l’Eglise. Pour ce faire il perpétue notamment une pratique débutée peu âpres la reconnaissance de la religion chrétienne en 313 par Constantin, celle de l’organisation de conciles dont le premier a été tenu a Nicée en 325 sur initiative de Constantin. On entend par concile, du latin concilium assemblée, une réunion regroupant les membres de la hiérarchie ecclésiastique de l’époque c'est-à-dire les évêques. A leur création, ses réunions étaient organisées pour prendre des décisions concernant des questions disciplinaires qui s’intéressent à l’organisation de la société chrétienne. Il ressortait de chaque concile des canons, regroupant les décisions adoptées afin d’en informer le peuple, si bien que les évêques dont l’autorité était au départ purement morale, auctoritas, a rapidement pris une dimension juridique puisqu’ils sont appelé a dire le droit entre chrétiens.
En 794, soit quelques années après son arrivée au pouvoir, Charlemagne réuni à Francfort un concile auquel il participe personnellement. Ce concile aboutit à la publication d’une multitude de canons, regroupant les décisions adoptées afin d’en informer le peuple. A leur lecture, on s’aperçoit que le contenu des canons s’éloigne des premiers publiés en ce sens qu’ils ne s’intéressent pas uniquement à l’organisation de la société chrétienne.
D’où la question suivante : dans quelles mesures le concile