Conditions de maintien à domicile des personnes âgées
Première conséquence de la vieillesse : la dépendance. Physique et/ou mentale, la dépendance empêche la personne âgée de vivre seule dans un logement ordinaire. Elle doit, soit être placée en institution, soit bénéficier d’un soutien à son domicile ou de l’aide d’un proche. La perte d’autonomie due à la dégradation de leur état de santé est la préoccupation majeure des personnes âgées ; elles souhaitent pouvoir rester chez elles, continuer leurs activités, ne pas être seule. Mais, pour pouvoir rester chez soi dans de bonnes conditions, quatre critères doivent être réunis. Ils concernent la santé, l’environnement familial, le niveau de ressources et l’habitat.
L’état de santé : c’est le critère le plus important dans le choix du maintien à domicile. La dégradation de l’état de santé peut entraîner une incapacité totale ou partielle. Ce qui peut être traumatisant. Les troubles physiques ne sont pas toujours un obstacle au maintien à domicile ; à contrario des troubles mentaux plus difficiles à prendre en charge.
La famille : elle constitue la clé du maintien à domicile malgré un état de dépendance. Conjoints, enfants, voisinage et amis se mobilisent pour les personnes dépendantes. Pour encourager le maintien à domicile, les professionnels viennent compléter l’aide familiale sans s’y substituer.
Le coût : le maintien à domicile n’est pas toujours possible en raison du coût d’une aide professionnelle rémunérée : si les revenus des personnes âgées ne peuvent suffire un certain nombre d’aides financières sont mises en place : prestation spécifique dépendance et aides des caisses de retraite.
L’habitat : logement et environnement immédiat. L’adaptation du logement permet à la personne âgée de conserver plus longtemps une partie de son autonomie. Les caisses de retraites, les mairies, les Conseils généraux peuvent participer au financement de ces travaux. Mais si le maintien