Conduite du changement
Le changement est aujourd’hui au cœur des projets stratégiques tant de nos entreprises que de nos partis politiques. Il suffit de voir la prolifération des termes « Transformation » « Mutation » et « Change » dès que le projet s’anglicise pour s’en assurer.
Ainsi, la crise de la dette est gérée selon une méthodologie chère à John Kotter : l’Urgence. Tels les pingouins devant faire face à une fonte imminente de la banquise, une bonne conduite du changement ne peut se faire, selon John Kotter, que si sentiment d’Urgence il y a. En ce sens, vu la prolifération des articles et l’agitation généralisée, il semble que les conditions soient particulièrement propices…
Mais le peuple latin ne se gère pas de la même manière ; le cas de la Grèce en est un exemple flagrant : ce n’est pas (forcément) au bord du gouffre que l’on arrive le mieux à changer les comportements.
Le Club des Pilotes de Processus et l’Institut Banque et Assurance pour la qualité se sont réunis autour d’un atelier commun visant à mieux appréhender ces sujets.
Saison 1
Une première saison s’était attachée à analyser les questions à se poser en amont d’une décision de lancer une déclinaison du changement qu’est un projet d’évolution d’organisation et de système d’information. Ainsi, une fois le conseil d’administration et les managers convaincus, il s’agissait de s’interroger sur les meilleures pratiques de gestion de projet amenant à réussir ces changements. Cette seconde partie était fortement inspirée de la formidable boite à outil de la méthodologie Lean Six Sigma. Le plus délicat consistait alors à échanger ensemble sur l’essence de ces outils ; la mise en pratique ne doit en aucun cas être du « copier/coller » car elle devient alors à coup sur contre productive. En effet, la gestion des ressources demeure la clé majeure de la réussite d’un projet de changement.
Saison 2
La seconde saison s’est donc tout naturellement attachée à dresser un état