Conduite du changement
Le cas qui nous est soumis concerne une grande entreprise manufacturière qui poursuit ses activités depuis plus de trente ans, dans un secteur fortement concurrentiel. Pour se maintenir parmi les leaders de son secteur, cette entreprise adopte tous les changements « à la mode » comme par exemple la gestion participative ou la pratique de la restructuration pour ne citer que ces deux pratiques.
Ainsi, pour répondre à une nouvelle demande grandissante des consommateurs, l'entreprise a conduit de nouveaux changements. Ceux-ci sont élaborés par le Directeur de production (Marc) afin de concevoir et mettre en place une nouvelle chaîne de production « dédiée », une chaine spécifiquement destinée à la création des nouveaux produits.
Cette structure autonome (marketing-ventes, approvisionnement, planification de la production, production et fabrication) au sein de l'entreprise est dans un premier temps, un succès. En effet, après 20 mois d'activité, cette transformation s'est traduite par des augmentations de la productivité et de la qualité. Dans un second temps, et ce, depuis deux mois, l'entreprise se heurte à des problèmes humains: démotivation de ses opérateurs sur les chaînes de fabrication. augmentation de l'absentéisme conflits et querelles apparaissent
Finalement, le climat de travail se dégrade et la productivité atteint un point de stagnation. L'élément générateur de cette situation est le facteur humain qui vient parasiter le fonctionnement de la chaine de production.
1) Comment interpréter ce problème ?
Les échecs ne sont pas étrangers au fait que dans la gestion de ces projets, l’accent est mis presque exclusivement sur la dimension technique ou l’atteinte des objectifs opérationnels alors que l’aspect humain est, plus que