Confiteor de l'artiste
Lecture Analytique
Le Confiteor de l’Artiste
Introduction
- Poème en prose extrait du Spleen de Paris écrit par Beaumarchais.
- Confession de foi
- Beaumarchais va expliquer son esthétique.
B. est incapable de représenter le beau, il est donc plongé pertinemment dans un mal-être, le Spleen.
I. Intérieur et extérieur
- construction en 4 paragraphes : les 2 premiers décrivent « l’idéal » et les 2 derniers, le « spleen ».
Dans les 2 premiers on retrouve 2 exclamations qui mettent en relation un moment et une sensation : « pénétrantes jusqu'à la douleur ! », « fin de journée d’automne ». Les 2 autres exclamations associent un lieu et un plaisir : « grand délice – dans l’immensité du ciel et de la mer ! »
→ Idée que les temps et les lieux sont captés par la sensibilité humaine, et deviennent source d’inspiration. »
→ Registre lyrique
La première phrase évoque l’extérieur : cette expression temporelle connote le crépuscule, l’atmosphère des fins de saisons et des feuilles morte, la lumière déclinante, la marche vers l’hiver → la mort.
L’ext. est aussi exprimé par les termes qui expriment le ciel et la mer.
L’ext. n’est pas évoqué pour recréer le cadre, mais pour montrer que la manière dont tous les éléments touchent le poète et le lecteur.
L’intérieur est décris avec un lexique de sensations, perceptions et sentiments : « douleur, sensations, isolement, délices »
La perception de l’intérieur semble être contradictoire car le lexique évoqué appartient au champ lexical de la douleur, de la solitude… quand le poète nous parle de grand délice.
Il y a une relation d’inspiration à deux voies entre l’artiste et l’extérieur : « pensent par moi, ou je pense par elles ».
→ Accord profond entre le poète et le monde qui ne peut se faire que si la pensée est harmonieuse.
Enumération négative : « sans arguties, sans syllogismes, sans déduction. »
Le monde lui offre des sensations mais aussi la possibilité de comprendre l’univers de