Conflit israelo-palestinien
Initialement géré par les Britanniques depuis le début de leur mandat sur la région en 1920, le dossier du conflit opposant Juifs et Musulmans en Palestine mandataire est transmis à l'Organisation des Nations unies à la fin du mandat, en 1947. Celle-ci vote un plan de partage de la Palestine conférant un État distinct à chaque communauté et plaçant Jérusalem sous contrôle international. Contesté par les États arabes et les Arabes de Palestine, ce plan mène à une guerre civile qui sera suivie par la Première Guerre israélo-arabe dès le dernier jour du mandat.
La région voit l'exode d'arabes palestiniens pendant la guerre de 1948, l'arrivée de réfugiés Juifs en Israël entre 1948 et 1952, puis un nouvel exode de 300 000 Palestiniens pendant la guerre des Six Jours, en 1967 et l'arrivée en Israël de près de 600 000 Juifs en provenance des pays arabes, chassés par les autorités. Les mouvements de populations ont débouché sur la problématique des réfugiés palestiniens, qui sont près de 4 000 000 aujourd'hui, à ne pas s'être intégrés. Depuis l'échec de la tentative de créer deux États en 1947, les Nations unies ont à ce jour émis près d'une centaine de résolutions par le Conseil de Sécurité et l'Assemblée générale, afin de résoudre le conflit. Plusieurs négociations et conférences de paix ont également eu lieu.
Les principaux points litigieux sont : l'objectif d'une reconnaissance mutuelle des deux peuples, laquelle n'est à ce jour