Conflit Israélo-Arabe
Ce conflit occupe une place majeure dans la géopolitique du Proche-Orient, où plusieurs problématiques l'accompagnent : l'instabilité de la région (de part la non-reconnaissance de l'État d'Israël par la majorité des pays arabes), le contrôle par Israël des lieux saints de Jérusalem (ville sacrée des trois monothéismes), la colonisation de la Cisjordanie et du Golan, et le contrôle par Israël du bassin du lac de Tibériade (importante ressource d'eau potable).
Le conflit israélo-arabe est parallèle et en partie lié au conflit israélo-palestinien, caractérisé par la question des réfugiés palestiniens, par l'exacerbation du sentiment national palestinien (né dans les années 1920 mais jamais concrétisé par la création d'un État) et par l'apparition à la fin des années 1960 de groupes activistes palestiniens perpétrant attentats, prises d'otages et détournements d'avions.
Le conflit israélo-arabe remonte aux années 1920 quand le nationalisme sioniste et le nationalisme palestinien se sont affrontés pour le contrôle de la Palestine, à l'époque sous contrôle britannique.
Il est initialement marqué par la protestation puis la lutte contre l'immigration juive . En 1936, les Palestiniens se rebellent contre l'autorité britannique et réclament leur indépendance mais sont écrasés par les Britanniques. À ce moment également, la communauté juive se renforce militairement et l'Irgoun, une force paramilitaire sioniste, mène contre les Arabes des opérations de représailles meurtrières.
Après la Seconde Guerre mondiale, c'est au tour d'une partie de