conflit nord irlandais
Ce conflit affecte la vie quotidienne de la plupart des Nord-Irlandais, ainsi qu'incidemment celle des Anglais et des Irlandais dans le Sud de l'île. En plusieurs occasions entre 1969 et 1998, ce conflit manque de se transformer en une véritable guerre civile. Par exemple en 1972 après le Bloody Sunday ou pendant la grève de la faim de 1981, quand se forment des mobilisations massives et hostiles des deux parties.
En 1998, un processus de paix apporte une fin au conflit en s'appuyant sur l'accord du Vendredi saint. La reconnaissance par le gouvernement britannique pour la première fois de la « dimension irlandaise », le principe que le peuple de l'île d'Irlande dans son ensemble puisse résoudre les problèmes entre le Nord et le Sud par consentement mutuel, sans intervention extérieure, permet d'obtenir l'accord des nationalistes et des républicains. Elle établit aussi en Irlande du Nord un gouvernement consociatif, composé obligatoirement d'unionistes et de nationalistes.
Les causes du conflit.
Le contexte dans lequel éclate le conflit est celui d'une persécution religieuse envers les catholiques et de nationalisme tant culturel que économique irlandais sous l'occupation britannique. En 1937, après l’Insurrection de Pâques, la Constitution irlandaise est proclamée créant ainsi L'Etat libre d'Eire.
Le déroulement du conflit.
En 1966, une dizaine d'entre eux forment un groupe armé