Confrontation entre phillipe iv le bel et le pape boniface viii
Tous 2 sont attachés à leur pouvoir, et ils ne l’envisagent pas de la même manière. Boniface VIII est très attaché aux principes démocratiques.
Les 1ères tensions se produisent en 1296. Philippe le Bel décide de lever des sous sur le Clergé. Le problème est que le Clergé est normalement exempté, sauf autorisation pontificale exceptionnelle. Boniface VIII qui n’a pas été consulté interdit à Philippe IV de lever les sous, et interdit aux clercs de payer.
Cela implique que le Pape est supérieur au Roi.
Philippe IV n’est pas d’accord. Il obtient l’appui du Clergé français. Il fait remarquer qu’il existe une distinction fondamentale entre spirituel et temporel ; et que dans un pays où il y a des clercs et des laïcs, tous doivent participer. Pour faire bonne mesure, il fait interdire l’envoi d’argent à Rome.
Boniface VIII reconnaît qu’en cas de nécessité, dont seul le monarque est le juge, le Clergé peut être amené à participer financièrement.
L’affaire SAISSET : l’évêque est accusé d’avoir tenu des propos injurieux envers le Roi. Il est arrêté par les troupes du Roi. Philippe IV le Bel s’apprête à le Juger. Mais, l’évêque ne peut être jugé par des tribunaux laïcs (privilège du FOR).
Boniface VIII va soutenir la demande de l’évêque dans la bulle Ausculta fili dans laquelle il soutient la théorie du Gouvernement direct qui implique la supériorité du Pape sur le Roi.
Philippe IV est furieux. En 1302, il convoque une Assemblée composée de Prélats, de hauts seigneurs et de députés. Lors de cette Assemblée, on remet en vigueur la supériorité du Roi. Mais Boniface réaffirme la supériorité du spirituel sur le temporel : « la théorie des 2 glaives ».
Les légistes royaux sont persuadés de combattre un mauvais Pape :
- Le Roi n’a aucun supérieur au temporel.
- Les laïcs et le Clergé français relèvent de la direction du Roi.
- La défense de la chrétienté appartient à la dynastie capétienne.
- Le