Constantin brancusi
En 1884, Brancusi travaille comme apprenti chez un tonnelier. Dans les années qui suivent, il reprend ses études, tout en travaillant chez un teinturier, puis comme garçon de café et dans une épicerie-restaurant.
En 1904, Brancusi quitte la Roumanie en direction de Paris et, selon la légende, fait le trajet à pied, en passant par Budapest, Vienne, Munich, Zurich, Bâle... A Paris, pour gagner sa vie, il travaille comme plongeur au restaurant Chartier puis chez Mollard. Il entre à l’École des Beaux-Arts dans l’atelier du sculpteur Antonin Mercié en 1905.
En 1906, Brancusi participe à différents Salons. Sur la recommandation de Mercié, il expose trois plâtres au Salon d’Automne où Rodin, président du jury, remarque son envoi. Brancusi continuera d’exposer au Salon d’Automne en 1907 et 1909. En 1907, Rodin l’invite à travailler à Meudon comme assistant. Il y rencontre le peintre et photographe Edward Steichen. Mais son travail ne se prolonge pas au-delà d’un mois. "Rien ne pousse à l’ombre des grands arbres", dit-il. Le Musée d’art de Bucarest lui achète une première oeuvre. Brancusi emménage au 54, rue de Montparnasse. Il se met à pratiquer la taille directe, réalisant "La Sagesse de la terre" et "Le Baiser".
En 1908, à l’occasion de sa participation au Salon de la Société nationale des Beaux-arts à Paris, le critique Charles Morice le présente comme "l’un des artistes les plus doués de sa génération". Amedeo Modigliani, Fernand Léger, le douanier Rousseau deviennent ses amis.
En 1910, il participe pour la première fois au Salon des Indépendants où il va exposer régulièrement jusqu’en 1913 puis en 1920. Il rencontre Margit Pogany, jeune peintre hongroise qui lui