CONTEXTE HISTORIQUE de Candide ou l'optimisme

Après le chaos politique et militaire qui a vécu au XVIIe siècle, XVIIIe siècle verra un développement remarquable dans le domaine des arts et des sciences, Les lumières, un mouvement culturel caractérisé par la réaffirmation de la puissance de la raison humaine contre la foi et de la superstition. Un courant de la pensée intellectuelle qui dominait l'Europe et notamment en France et en Angleterre, où il a eu son expression maximale, pour la plupart du XVIIIe siècle[1]. C'est à cette époque-là que François Marie Arouet (1694 - 1778), universellement connu sous le nom de plume de Voltaire, a publié son romance : Candide ou l'optimisme, qui est considéré comme son chef-d'œuvre et inévitablement, dans le cours de l'histoire on trouve des manifestations du contexte dans lequel l'auteur a vécu.

Ce roman fait la satire de la philosophie de Leibniz, qui publie son Discours de métaphysique en 1686, définit le rôle d'un créateur bienveillant. La planète et l'univers sont composés de divers éléments appelés "monades" qui restent liés dans une chaîne complexe de causes et d'effets par le créateur divin, afin de fournir une harmonie universelle[2]. Ce travail a donné lieu à l'émergence de la tendance connue sous le nom "théodicée"[3]. Chez Candide, Leibniz est représentée par le philosophe Pangloss, tuteur du protagoniste. Qui, malgré observer et d'expérimenter une série de malheurs, dit à plusieurs reprises que tout arrive pour une bonne vie et dans le meilleur des mondes possibles. "Après le tremblement de terre de Lisbonne (1755) de l'argument de la théodicée est ridicule, et Voltaire écrit son roman Candide pour le réduire à l'absurde. Dieu est acquitté a cause qui Il n'existe pas"[4]

Voltaire dénonce le manque de cohérence des clercs religieux de son époque, les plus occupés avec richesses, luxure et pouvoir, et pas de la transmission de la vérité révélée: le docteur Pangloss acquis grâce à sa relation avec