Contexte historique parisien
Suite au soulèvement du 31 octobre 1870, des élections municipales sont organisées le 5 novembre 1870.
Refusant l'armistice signé le 26 janvier 1871 et suite aux législatives de février qui portent au pouvoir des royalistes désireux de mettre fin à la guerre, les Parisiens s'insurgent le 18 mars 1871 : c'est le début de la Commune de Paris. Les élections municipales du 26 mars 1871 portent au Conseil de la Commune une majorité de membres délégués par le Comité central de la Garde nationale, la minorité modérée élue (Clemenceau, Ranc, etc.) démissionnant rapidement.
Adolphe Thiers, chef du gouvernement installé provisoirement à Versailles, l'écrase militairement entre les 22 et 28 mai lors de la Semaine sanglante qui reste à ce jour la dernière guerre civile qu'ait connu Paris. Les élections municipales du 30 juillet 1871 voient le retour à l'ordre, bien que les républicains, dont le futur président du Conseil Georges Clemenceau, soient largement majoritaires au sein de ce nouveau conseil municipal.
Pendant la commune de Paris, la plus grande partie des archives de la ville a été détruite durant les incendies de mai 1871, notamment les registres paroissiaux et d'état civil antérieurs à 1860. Des millions de documents de l'histoire de Paris ont alors disparu à jamais en quelques heures.
Pendant la Belle Époque, l'expansion économique de la capitale est importante mais elle se déroule sur fond de tensions politiques dans la rue.
Néanmoins, l'accueil de deux expositions universelles en 1889 et 1900, qui laissent une large empreinte dans la capitale, contribue à apaiser les tensions.
La tour Eiffel est construite pour l'exposition de 1889 (centenaire de la Révolution française). La première ligne du métropolitain ainsi que le Grand Palais
, le Petit Palais et le pont Alexandre-III sont inaugurés à l'occasion de