Contraction musculaire
Question A.
Une contraction musculaire vigoureuse d’une certaine durée nécessite une source d’ATP supplémentaire. Les myocytes, c'est-à-dire les cellules des muscles squelettiques, disposent de 3 sources d’ATP, la créatine phosphate, la respiration cellulaire anaérobie, et la respiration cellulaire aérobie. Lors de notre première expérimentation, le sujet devait exercer une force musculaire continue sur un dynamomètre. L’exercice musculaire sollicitait tout d’abord plus les fibres glycolytiques à contraction rapide, des fibres puissantes, mais rapidement fatigables, ce qui faisait en sorte que le candidat exerçait une force intense au début, puis rapidement elle devenait beaucoup plus faible. De fait, au-delà des 15 premières secondes, il commence à avoir une baisse significative de la force musculaire de l’individu, qui pourrait être expliquée par l’épuisement de la réserve de créatine phosphate. Cette protéine, jumelée à l’ATP, produit suffisamment d’énergie aux muscles pour une contraction musculaire maximale sur une courte durée. À partir d’une quinzaine de secondes, la créatine-phosphate ne suffit plus à l’organisme pour permettre une contraction maximale. Ainsi, c’était donc les fibres oxydatives à contraction lente qui prenaient le relais. En effet, ces fibres sont résistantes à la fatigue, mais elles sont moins puissantes, d’où la chute de la force appliquée, mais elle est tout de même maintenue à un niveau plutôt stable jusqu’à la fin, grâce à son endurance.
Dans la deuxième expérimentation, il serait possible de croire que ce sont principalement les fibres glycolytiques à contraction rapide qui assurent la contraction du muscle. En effet, lorsque le sujet exerce une force par intervalle sur le dynamomètre, seul une légère baisse de la force appliquée se note à partir de la 20e secondes. De plus, la différence entre les contractions minimales et maximales était moindre, car ces fibres produisent des contractions brèves, mais