Contre la peine de mort ...
Comment peut-on être pour un procédé aussi moyenâgeux que la peine de mort ? Un raisonnement binaire indigne de l’Homme : œil pour œil, dent pour dent, con pour con !
Appliquer la mort a quelqu’un qui l’a donné, c’est se mettre à son niveau et donc tirer les choses vers le bas.
Si on considère que la Vie est la chose la plus importante au monde et que pour cette raison, quelqu’un qui la retire doit avoir une condamnation telle qu’on lui enlève à son tour, on créé un paradoxe, preuve que cette logique n’en est pas une et qu’elle ne doit donc pas être la nôtre. Imaginez : le juge qui ordonne la mort devient criminel à son tour et doit donc être condamné et ainsi de suite (on résout rapidement le problème de la surpopulation sur Terre).
Beaucoup de gens ne seraient pas aussi convaincu par la peine capitale, s’il savait à quel point nous sommes tous des criminels en puissance. Personne n’est à l’abri d’être dans un état passionnel à un moment donné, où abandonné par tout raisonnement, on en vient à commettre l’irréparable… une soirée bien arrosée, un effet secondaire de médicament, un état de détresse ou de déprime et la goutte d’eau qui fait déborder le vase… Imaginez-vous un matin dans votre lit, vous vous réveillez avec un mal de tête incroyable et on vous fait découvrir que vous étiez un autre hier soir : vous avez commis un crime. Mais cet autre, pour la loi, c’est vous ! Votre vie détruite pour un verre de trop ! Dans ce cas, mauvaise conscience après l’acte commis pourrait être la peine la plus dure en soi.
On peut aussi penser qu’un criminel porte une forme de folie, passagère ou permanente… est-ce alors normal de le condamner comme on pourrait condamner un dégénéré mental ?
La justice doit-elle être confondue avec la vengeance ? Non, à l’évidence, le rôle de la justice est de faire prendre conscience à un individu, de la gravité des actes commis, pour qu’il ne les réitère pas s’il en avait de nouveau la possibilité. Si on