Controle interne
Nous pouvons en effet, parler au singulier de la finalité de l’audit interne car il n’en existe qu’une seule. A plusieurs reprises nous avons déjà fait allusion et surtout au niveau de la définition de l’audit interne. Reprenons la définition de l’IIA : « L’audit interne est à l’intérieur d’une organisation une activité indépendante. Il est au service de l’organisation. C’est dans son domaine un contrôle qui à pour fonction d’estimer, d’évaluer l’efficacité des autres contrôles. Son objectif est d’assister les membres de l’organisation dans l’exercice de leur responsabilité ».
Comment assister les membres de l’organisation dans l’exercice de leur responsabilité ?
En examinant ce qui permet d’exercer cette responsabilité : le contrôle interne, et en recommandant ce qu’il convient de faire pour l’améliorer, le contrôle interne apparaît donc comme le socle sur lequel s’appuie la maîtrise des opérations d’une entité quelque soit la notion à partir de la quelle se définit la fonction de l’audit interne dont la finalité est l’amélioration constante des contrôles internes.
Cependant, il faut bien insister sur le fait que le contrôle interne n’est pas une fonction, que c’est un ensemble de dispositions, donc un état et donc on ne saurait pas parler de « service de contrôle interne ». S’il y a un service chargé d’apprécier, de juger le contrôle interne, il devrait se nommer « Audit interne ».
Les définitions du contrôle interne sont nombreuses mais l’accord se fait sur l’essentiel. Les auditeurs externes, les experts comptables, les commissaires aux comptes ont été les premiers à développer et à approfondir la notion du contrôle interne, et ce pour atteindre les objectifs spécifiques assignés à leur fonction : certifier la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes et résultats. Les auditeurs internes n’ont eu qu’à s’emparer de cette notion et l’étendre à toutes les fonctions de l’entreprise.