Brouillon rédaction sur La Marque du vampire .

Le personnage du vampire a été souvent porté à l’écran. En 1935, le film de Tod Browning, La Marque du vampire qui met en scène le comte Mora (joué par le célèbre Bela Lugosi) et sa fille Luna, présente une double originalité : tout en semblant jouer avec les clichés du film sur les vampires, celui-ci nous réserve une surprise. Ainsi, nous essaierons de montrer que ce film constitue une parodie du film de vampires mais aussi nous propose une enquête policière où les vampires sont en réalité des comédiens au service de la police.
Nous sommes dans les années trente, dans un château d’un style assez gothique, une découverte macabre : le corps sans vie du père d’Irena doté de seulement deux marques sur le cou et vidé de son sang. Un vampire est tout de suite mis en cause mais certains doutent et pensent à la thèse du meurtre. L’idée surprenante de soumettre des comédiens pour faire avouer au suspect leur vient à l’esprit. L’histoire commence…
Tout d’abord, parlons de la parodie, ce film regorge de moments qui paraissent totalement iréels comme lorsque l’on voit cette femme âgée, venue chercher de l’aubépine dans un cimetière en pleine nuit, qui croit que la main d’un cadavre accroche le bas de sa jupe alors que ce n’est en fait qu’un simple rateau posé par terre. La fois aussi où l’on peut voir qu’un simple chaton caché dans une armure peut autant effrayer deux hommes effectuant des recherches dans un bureau. La musique est souvent la même. Lorsque l’on voit Luna qui souhaite effrayer les deux tziganes semble tout droit sorti d’un film d’horreur. Le décor est également éxagéré, on y retrouve des pièces remplies de toiles d’araignées et de poussières, des animaux que l’on identifie pas toujours.
Passons ensuite au fait que ce film présente aussi une enquête policière. Tout d’abord les soupçons se portent sur le Baron Otto. Des comédiens se prêtent donc au jeu d’une mise en scène qui a pour but de faire avouer le