CORPUS 1
Nous allons étudier 4 poèmes datant du XIVe au XIXe siècles, présents au sein de ce corpus, un alexandrin de Dubellay publié dans Les Regrets écrit en 1558, Vénus Anadyomène de Rimbaud publié dans Recueil de Douai écrit en 1870, Stances à Marquise de Pierre Corneille de 1658 et enfin Sonnets pour Hélène de Pierre de Ronsard écrit en 1578.
Ces textes présentent un thème commun, celui de la “beauté” de la femme liée à la vieillesse que nous étudierons en s' interrogeant sur Comment les poètes célèbrent-ils la femme ici?
Nous le verrons dans un premier temps grâce à l'éloge de la femme, de sa beauté. Il propose également avec malice une contre éloge, une parodie. C’est cette démarche que nous analyserons dans notre seconde partie.
Partie I:
Tout d'abord, dans l'alexandrin de Dubellay, l'éloge de la femme est omniprésente grâce à la description physique de la femme idéale. Le corps de la femme est vanté avec des matières précieuses: “argent” “dorées” “cristal” “ébène” “glace”. La femme est decrite ici telle une déesse, au v13 il parle même de “divines beautés”. La vénération de la femme est marqué par une assonance en “ô” Du Bellay évoque de même toutes les parties du corps. On remarque aussi la multiplication des exclamations (une quinzaine), une périphrase (v11) qui montre la retenu du poète. Dans Vénus Anadyomène, Rimbaud nous propose une vision personnelle du personnage mythologique de la Vénus. La vénus est connue comme étant la déesse de l'amour, qui évoque la féminité, la beauté. Ici elle a les traits d'une femme laide et malade. Ensuite, dans Stances à Marquise, Corneille souhaite séduire la Marquise sans pour autant faire l'éloge de sa beauté. Cette beauté est évoquée aux v5 et 27 par l'adjectif “belle”, par le v22 “ Des yeux qui me semblent doux” mais surtout par l'emploi d'une métaphore qui commence à être un cliché, le v7 “roses de la jeunesse”, image favorite du “carpe diem” de la poésie amoureuse. Pour finir Pierre de Ronsard, dans