CORPUS APOLOGUES
Selon Jean de La Fontaine, dans sa préface aux fables, l'enseignement tiré peut être moral. En effet, cela est indiqué au vers 4 "on ne saurait s'accoutumer [...] à la sagesse et à la vertu", au vers 5 "corriger nos habitudes [...] les rendre bonnes", ou bien au vers 14 "il faut considérer en toute chose la fin" c.-à-d. être "prévoyant" v14. Aussi, La Fontaine montre que la fable est un genre très sérieux pas seulement destinée à amuser, mais aussi à guider en quelque sorte notre conduite. Donc, il argumente son idée de la portée didactique de l'apologue explicitement.
Dans "Le pouvoir des fables", La Fontaine expose le fait que les récits simples portant un message clair sont plus utiles et plus efficaces pour attirer l'attention des spectateurs que des contes Homériques complexes. Les gens sont comme des enfants qu'il faut attirer avec des histoires "simples" : les fables. Car derrière leur image enfantine, on peut mettre le doigt sur des problèmes intemporels. L'intérêt des spectateurs est manifesté par la phrase interrogative "et Cérès que fit-elle?" qui montre qu'ils ont envie de connaître la suite et la tournure que prend le conte. L'enseignement moral est ludique, mais derrière cette simplicité, il y a