Corpus composé de neuf poèmes issus de la première partie «Spleen et Idéal» du recueil Les Fleurs du mal écrit par Charles Baudelaire.

Introduction :

Charles Baudelaire est un poète français, né à Paris. Il occupe une place qui lui est propre dans l'histoire littéraire du 19ème siècle car il a nourri le romantisme en se tournant vers le classicisme, croisé entre le Parnasse et le symbolisme. Baudelaire a détaché la poésie de la morale en la destinant au Beau et non à la Vérité. Dans son recueil Les Fleurs du mal, il a tenté de lier le mal à la beauté, le bonheur à l'idéal inaccessible dans ''A une passante'', la violence à la volupté dans ''Une martyre'', mais aussi le poète à son lecteur ainsi que les différents artistes à travers le temps dans ''les Phares''. Il a su exprimer la mélancolie et l'envie d'ailleurs dans ''L'invitation au voyage'' ainsi qu'extraire la beauté de l'horreur dans ''Une Charogne''. Entre le formalisme et le romantisme, Baudelaire invente la modernité qui se caractérise par de nouveaux rapports entre l’émotion et le langage. Pour cette analyse, j'ai choisi huit poèmes dans la première partie des Fleurs de mal : ''Spleen et idéal''. Pourquoi ceux-là ? Car j'ai aimé l'idée de femme idéale qui est désignée dans ces textes ainsi que cet esprit de contradiction. Ce thème est présent durant tout le recueil mais plus particulièrement dans ''Spleen et idéal'' : la femme idéale est présentée de différentes façons, d'abord sensuelle puis envoûtante. On distingue une figure maternelle et aimante, mais aussi une beauté inaccessible, souvent allégorique. C'est ce qui m'a plu dans ces textes. Le premier poème est ''La Beauté'', écrit en alexandrins, où il considère la beauté comme artificielle, elle est décrite comme vivante et s’exprime librement de manière allégorique. Elle apparaît comme fascinante et parfaite aux yeux des hommes présentés comme ''mortels''. Elle est froide, mystique mais aussi inaccessible.
Le deuxième est ''Hymne à la