Corpus de texte
Ils datent de la période humaniste pour Montaigne et Jean de Léry et du 20ème siècle pour Levi Strauss. Ces quatre extraits évoquent des civilisations étrangères racontés par des européens à travers des récits de voyages.
Dans un premier temps, nous verrons les qualités des peuples du Nouveau Monde que mettent en relief les trois auteurs susmentionnés. Jean de Léry dans Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil décrit ses peuples comme ayant de l’humour ainsi qu’une immense gentillesse. Les Tupimondes par exemple ; sont accueillants et chaleureux car ils font visiter les lieux à l’auteur. Ils s’intéressent à leur visiteur en leur posant des questions sur son nom en allant même jusqu’à poser des questions sur les Européens et leur mode de vie : Quant à Michel de Montaigne, il fait remarquer que les Indiens d’Amérique du Sud n’étaient pas inférieurs en clarté d’esprit et en justesse d’esprit parfois même supérieur, comme par exemple en joaillerie. Claude Levy Strauss est stupéfait de leur gentillesse et de leur solidarité. Les couples s’aiment pour la vie, même en présence de l’auteur, les amoureux se caressent. Les peuples sont très rudimentaires, Jean de Léry se fait dépouiller de ses vêtements et de ses accessoires, choses inconnues pour le peuple Tupinambas ou alors Claude L.S qui découvre la protection contre le vent fait en branchages plantés à la hâte au sol. Malgré tous leurs handicapes, ce peuple garde une immense joie de vivre et de nombreux éclats de rire par l’interjection « Teh ! ».
Dans un 2ème temps, nous verrons les diverses formes du voyage. Les quatre textes présentent des Européens allant dans un « nouveau monde ». Les auteurs montrent que les « sauvages » ne sont pas ceux que l’on croit réellement. Par exemple, le texte C de Montaigne montre que ces peuples étrangés peuvent être développés.