corpus de textes
TEXTE B : Jacques le fataliste et son maître de Denis DIDEROT, édition posthume 1796
TEXTE C : L’Etranger d’Albert CAMUS, 1942.
Rappel : - objet d’étude : le roman - unité générique : le roman, mise en place d’un univers et des personnages. - unité de l’action : chacun des personnages est à un moment clé de l’histoire, un combat, un procès, un départ (situé dans l’incipit)
Particularités : chaque texte doit être considéré pour lui-même, c’est à dire qu’il dit une histoire particulière dans une époque particulière au travers d’une voix particulière. Se contenter de proposer des généralités indisposera l’examinateur qui ne verra pas votre compréhension personnelle du corpus.
Le texte de Chrétien de Troyes est un récit médiéval de chevalerie, tout de suite on pense au REGISTRE EPIQUE et à la construction du héros grâce à la quête qu’il accomplit. Cette entreprise permet de se révéler et de mettre en avant les vertus que sont le courage, l’honneur, la persévérance. Ces belles vertus permettaient également d’inciter les hommes qui écoutaient ces récits, au MA, les récits étaient oraux essentiellement, à progresser et à devenir des Hommes.
Le REGISTRE MERVEILLEUX est présent également, on pourra y relever quantité de références au merveilleux ; cela nous interroge sur le rapport de l’homme à son réel ?
Le récit de Diderot, s’il appartient au genre romanesque, relève bien évidemment du dialogue philosophique. Ainsi trouve-t-on des références nettes au déterminisme et à la fatalité.
Par ailleurs, l’extrait proposé est un incipit qui est une annonce de ce qui va advenir des personnages et surtout un jeu explicite sur le matériau du texte. On y trouve là une belle occasion de tordre les attentes des lecteurs en offrant un début monstrueux et tarabiscoté (une alliance contre nature entre le roman et le théâtre). N’est ce pas là une occasion de voir le monde de façon neuve ?