Corpus de textes
Ces textes présentent la mort de manière original. Chez Molière, la règle de bienséance n’est pas respectée. En effet, la mort est présentée sur scène tandis que Giraudoux et Ionesco optent pour une mort relatée par un autre personnage. De pus, chez Molière, la mort est représentée de façon fantastique : c’est un spectre en femme voilée qui vient avertir Dom Juan du châtiment qui l’attend si il ne se repentit pas « Dom Juan n’a plus qu’un moment à profiter […] et s’il ne se repent ici, sa perte est résolue » (L.2-4). Ce dernier change d’aspect car Dom Juan ne semble pas atteint par sa présence « spectre, fantôme, ou diable je veux voir ce que c’est » (L.10) et représente le temps avec sa faux à la main, symbole de la mort. La mort sera ensuite représentée par la statue du commandeur qui emportera Dom Juan. Chez Giraudoux, la mort du couple Clytemnestre – Égisthe est racontée par un mendiant à deux niveaux : tout d’abord, il rapporte l’événement notamment avec l’emploi du passé simple et de l’imparfait. Puis, il fait le commentaire des pensées des personnages « Oreste avait l’impression » (L.12) « Elle avait raison » (L.14). Cela fait du mendiant un narrateur omniscient. Chez Ionesco, la mort est présentée par la reine Marguerite au roi Bérenger Ier. Cette dernière joue un double rôle : non seulement elle le guide vers la mort en exprimant la perte de ses facultés « Renonce aussi aux couleurs » (L.4-5) « on ne l’entend pas » (L.27) « Oublie son odeur » (L.30) « tu