CORPUS FR FEVRIER
Les trois auteurs de ce corpus appartiennent au XVII° siècle, pour la Bruyère et Fenelon, et au XVIII°pour Montesquieu .Ses trois textes ont pour similarité qu'ils soulignent une idée de monarchie de droit divin et résentent le personnage du roi. Ce sont des éloges dans lesquelles se cachent un blâme. Le registre principalement employé est le registre épidictique.Après avoir étudié ces textes nous allons repondre à la question suivante :
Quels procédés les auteurs emploient ils afin d'exprimer leur critique du pouvoir ?
Montesquieu : L’esprit des lois dénonce la servitude des aristocrates qui par vanité ne cherche qu’à plaire au prince. Le prince profite descette situation en offrant divers titres de pacotille. Il ne remet pas en cause le principe de la monarchie mais les déviances de l’absolutisme. Dans ce texte polémique qui renvoi en tout point àl’esprit des Lumières prône une monarchie idéale (modèle anglais). Il demande la séparation des trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire).
Fénelon, un ecclésiastique hostile à Louis XIV, connaît les grands procédés rhétoriques du discours oratoire : il était archevêque et savait parler du haut de sa chaire. Il recourt, lui, aux questions oratoires (ou fausses interrogations rhétoriques). L'extrait de sa Lettre à Louis XIV en présente deux. La première, assez longue et contenant un système hypothétique (« Si le roi [...] avait un coeur [...], ne mettrait-il pas [...] ? »), vient présenter comme souverain idéal celui qui aime son peuple comme un père et se soucie de le nourrir. La seconde souligne le caractère imparable de l'argument avancé dans la question précédente: « Quelle réponse à cela, Sire ? » Que peut-on rétorquer à ceux qui considèrent qu'un bon roi, c'est un monarque qui épargne à son peuple la barbarie des guerres avec leurs conséquences funestes ?
Le texte de La Bruyère, moraliste du Siècle d'Or, est bâti essentiellement sur la métaphore filée de l'animal. L'assimilation des