Corpus Fran Ais
1- Dans le poème "Les Poètes de Sept ans" écrit par Rimbaud la seule marque d'énonciation est "il". Rimbaud n'utilise jamais la première personne du singulier, mais nous pouvons tous de meme deviner que c'est ce qui lui est arrivé à l'age de sept ans : "A sept ans, il faisait des romans sur la vie" v.31, "il craignait les blafards dimanche de décembre" v.44 et v.46 : "il lisait une Bible à la tranche vert-chou". Dans "Les Chants de Maldoror" écrit par Lautréamont en 1869 il y a de nombreuses marques de l'énonciateur comme au v.1 : "Je suis sale.", mais également au meme vers : "Les poux me rongent", v.2 : "Sur ma nuque", v.7 : "Mes pieds" et v.8 : "jusqu'à mon ventre". Toutes ces marques d'énonciation permettent comme pour le poème de Rimbaud de savoir que c'est Lautréamont qui s'exprime dans ce poème. Comme dans le poème de Lautréamont, dans celui de Baudelaire intitulé "Charogne" il y a beaucoup de marques d'énonciations comme au v.34 : "Nous regardait d'un oeil faché", au v.1 : "Mon ame", au v.23 : "On eut dit que les corps", au v. 41 : "Vous, mon ange et ma passion!", v.48 : "Que j'ai gardé la forme et l'essence divine" et au v.49 : "De mes amours décomposés!". Toutes ces marques d'énonciations nous permettent de deviner que c'est Baudelaire l'énonciateur.
2- Dans le poème de Baudelaire, ce qui m'a choquée lors de la première lecture est la manière dont ce dernier critique la femme ironiquement en utilisant des figures péjoratives comme l'oxymore : "carcasse superbe" v.13 ou encore avec l'utilisation du champs lexical de la vermine : "mouche", "larves" et l'humiliation qu'il apporte a cette femme