Corpus La marmite de Plaute, L’avare de Molière et Lysistrata d’Aristophane
Nous allons donc voir comment le conflit est exprimé au théâtre dans ces trois extraits.
Tout d’abord, on peut dire que le premier et le second texte ont la même source de conflit : la folie causée par l’argent. En effet, le premier met en scène un maître, Euclion, qui devient fou car il est persuadé que son esclave, Staphyla, l’observe et veut subtiliser son « or caché ». Quant au second, il met en scène Harpagon, à qui on a volé son argent, et qui en devient fou. Contrairement à cela, le troisième texte a lui une source de conflit différente : le rôle des femmes en Grèce. En effet, il met en scène Lysistrata, une femme qui se révolte afin que les femmes aient leur mot à dire quant aux choix des hommes en politique, et un magistrat, qui a lui un point de vue divergent car il pense que les femmes devraient se taire.
Dans ces trois textes on distingue des points en communs dans leur manière de traiter le conflit. Effectivement, la ponctuation y est très expressive car elle est composée de beaucoup de phrases exclamatives et interrogatives, telles que « Ah ! » « Par ici ! » « Hé ! », ou alors « Pourquoi… ? » « Qui est-ce ? » « Qu’est-ce que cela te fait ? ». Celles-ci peuvent montrer que les personnages sont en pleine altercation (La marmite), deviennent fous (L’avare) ou alors